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Histoire de Marseille

Histoire de Marseille

 

 

Sa fondation, qui remonte à 600 avant J.-C., est le fait de Grecs venus de Phocée (ville aujourd'hui disparue située en Asie mineure). Les conditions exactes de la fondation de la ville font défaut à l'histoire de la ville, on ne retient aujourd'hui qu'une légende peu précise. Le territoire aurait été occupé par une tribu, les Nams, qui se seraient implantés vers le village actuel d'Allauch. Le jour de l'arrivée des Grecs, le chef des Nams organisa un repas pendant lequel sa fille Gyptis eut à choisir son époux en lui tendant une coupe. Les Grecs furent invités à se joindre au banquet et le jeune chef de ceux-ci, Protis, fut choisi, scellant ainsi la fondation d'une nouvelle cité qu'il érigea sur les bords de la corne du Lacydon, le petit fleuve qui débouchait au nord-est du Vieux Port.

Les Phocéens se sont rapidement implantés et ont construit une cité résolument tournée vers la mer et le commerce. Ainsi, tout au long de la longue histoire de Marseille, c'est le commerce (et les commerçants) qui décident du sort de la ville : guerres, paix et alliances. La légende de la rencontre et de l'alliance entre le marin Protis (phocéen) et de la belle Gyptis (massaliote) établit fermement sa tradition de ville commerciale.

En effet, la prospérité et le malheur de la ville sont liés à son port. Pendant longtemps, le puissant empire romain a laissé une relative autonomie au sein de la Gaule narbonnaise à cette cité grecque qui fut réputée pour son enseignement. Exemple de cette prospérité, Marseille fut la première ville de France à disposer d'un système d'égouts. La ville était gouvernée par un directoire de 15 "premiers" choisis parmi 600 sénateurs (Strabon, 4,1,5). Trois d’entre eux avaient la prééminence et l’essentiel du pouvoir exécutif. Cliente de Pompée et de Jules César, elle refuse de prendre partie entre les deux en -49, tout en accueillant les émissaires de Pompée. Assiégée par trois légions pendant deux mois par César puis par son légat Trebonius, elle est enfin prise (Bellum Civile, livre I, 34-36, etc.). Les Romains la rattachèrent à la Narbonnaise. À la chute de l'empire au Ve siècle, la baisse du commerce entre les différentes rives de la Méditerranée lui fut fatale.

Autre malheur, la grande peste pénétra en Europe par le port phocéen en 1347.

Le 15 décembre 1437, le comte de Provence René d'Anjou, qui a succédé à son père Louis II d'Anjou, comme roi de Sicile et duc d’Anjou, arrive à Marseille, et favorise par des privilèges le relèvement de la ville, qu'il considère comme une base maritime stratégique pour reconquérir son royaume de Sicile.

 

 

Plan de Marseille en 1720

Les Marseillais, en contrepartie, se chargent de la reconstruction des remparts. Le roi René, qui souhaite équiper l'entrée du port d'une solide défense, décide de faire construire sur les ruines de l’ancienne tour Maubert, une nouvelle tour plus importante. Jean Pardo, ingénieur, en conçoit les plans et Jehan Robert, maçon de Tarascon, exécute les travaux. Cette construction s’échelonne de 1447 à 1453. Le Roi fait édifier les fondations du piédestal, puis les travaux sont suspendus faute de crédits et c’est finalement grâce à l’aide des habitants de Marseille et notamment de la corporation des pêcheurs qu’ils peuvent reprendre.

En 1524, les Français défendent la ville assiégée par l'armée du Saint-Empire Romain.

En 1773, Jean-Baptiste Grosson, notaire royal et homme cultivé, qui s'intéressa beaucoup à l'histoire de sa ville natale, et publia de 1770 à 1791 l' Almanach historique de Marseille, fit paraître un ouvrage intitulé « Recueil des antiquités et des monuments marseillais qui peuvent intéresser l’histoire et les arts », qui fit longtemps référence pour l'histoire des monuments de la ville de Marseille.

Le XIXe siècle, avec son cortège d'innovations industrielles et les conquêtes de la France dès 1830, stimula le commerce maritime et la prospérité de la ville. Marseille célébra cette richesse à travers les expositions coloniales de 1906 et 1922 qui connurent un vif succès. L'arrivée de plusieurs centaines de milliers de rapatriés d'Algérie traumatisés en 1962 marqua l'esprit de la ville.

(Source wikipédia).

 

 

 

 

 

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